Décret du 7 février 2019 modifiant le Code de justice administrative

Le 27 Fév 2019

Par Patrick Gaulmin

Un décret n° 2019-82 du 7 février 2019 modifie le Code de justice administrative… encore !

Le décret permet au Conseil d’Etat et aux cours administratives d’appel de rejeter directement des requêtes relevant de la compétence d’une autre juridiction en se fondant sur le caractère manifestement irrecevable de la demande de première instance.

Le juge d’appel peut désormais statuer en juge unique sur une demande de sursis à exécution d’une décision juridictionnelle.

Il permet le recrutement d’assistants de justice à temps plein.

Il précise les conséquences d’un défaut de production d’inventaire détaillé des pièces jointes ou d’une copie de celles-ci (R. 412-2 notamment), ainsi que les conditions d’introduction par un mandataire non avocat d’une requête par Télérecours citoyens.

Il pérennise l’expérimentation relative à la clôture d’instruction devant le Conseil d’Etat.

Le texte précise les obligations incombant à l’expert, lorsqu’il est chargé d’une mission de médiation. Il supprime les règles dérogatoires de dépôt des requêtes en matière fiscale.

Il donne la possibilité aux magistrats désignés pour statuer sur les obligations de quitter le territoire français de transmettre le dossier à la juridiction territorialement compétente en cas d’erreur de saisine.

Il supprime la procédure d’opposition devant les cours administratives d’appel.

Il permet aux présidents des chambres chargées de l’instruction dans les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel de prendre des mesures d’instruction, lorsqu’ils ne président pas la formation de jugement finale.

Le décret procède en outre à la suppression de dispositions devenues obsolètes, à la correction de références erronées et à des clarifications rédactionnelles…

 

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